8 outils d’écriture pour booster votre productivité

On dit souvent que l’écriture est un muscle : plus on pratique, plus on devient endurant, et plus c’est facile. C’est un constat qui s’applique assez bien à moi, c’est pour ça que mes outils de productivité préférés sont ceux qui encouragent la régularité.

Écrire tous les jours

J’ai trois sites à vous présenter qui fonctionnent plus ou moins sur le même principe : celui de la chaîne qu’il ne faut pas briser. Qu’est-ce qu’une chaîne ? C’est une suite de jours où vous accomplissez votre objectif. C’est une excellente méthode pour construire une habitude. Le plus dur, c’est de s’y mettre, donc n’hésitez pas à choisir un petit objectif comme 100 mots par jour. La moitié du travail, c’est d’ouvrir votre fichier (ou votre application d’écriture) et d’écrire le premier mot. Le reste viendra plus facilement et il est fort probable que vous dépassiez les 100 mots en question. Et puis même, 100 mots tous les jours, ça fait 36 500 mots dans l’année, c’est pas si mal, surtout si votre mode de fonctionnement actuel, c’est d’avoir une poussée de motivation où vous écrivez 10 000 mots en trois jours, et puis plus rien pendant 6 mois.

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Le point sur ma vie d’autrice

Je voulais faire un bilan en décembre ou début janvier, et puis j’ai joliment laissé le temps filer.

En 2017, j’ai traduit 6 romans et une novella.
J’ai aussi fini le premier jet de mon premier roman à moi.

Dit comme ça, on dirait que j’ai eu une année super productive. Sauf qu’en fait, mon temps passé à traduire (et aussi réviser/corriger) les livres des autres à tendance à épuiser ma créativité et me laisser très peu d’énergie pour écrire mes propres histoires. Alors certes, j’ai fini un roman, mais ces 10K manquants, c’est à peu près tout ce que j’ai réussi à écrire — avec 9K sur un autre projet qui, si je continue à ce rythme-là, mettra encore plusieurs années à aboutir.

bilan écriture 2017

Et puis en décembre, j’ai fait une rechute dans la fanfic. Rien de grave, j’en ai juste lu plusieurs les unes à la suite des autres, en mode addict qui replonge. Ça a duré quelques semaines et ça m’a fait du bien – j’avais besoin d’un peu d’escapism – et ça m’a aussi fait réaliser que la publication sur le net me manquait : le côté communauté, la proximité entre lectrices et autrices que je n’avais pas réussi à retrouver avec mes publis en maison d’édition.

Speaking of which, il faut bien admettre que publier à compte d’éditeur ne donne pas toujours les résultats qu’on aurait souhaités. Déjà du point de vue de la rémunération. Bon, entendons-nous bien : on ne devient pas auteur pour s’acheter des villas au bord de la mer, hein. Mais quand sur certains textes vous touchez à peine 2€ au bout de plusieurs mois d’exploitation, vous vous dites que pour gagner ça, vous auriez mieux fait de mettre ledit texte en libre accès sur internet, au moins vous auriez eu des lecteurs !

Et puis, sur 5 éditeurs à qui j’ai confié mes nouvelles, il y en a 3 chez qui elles ne sont plus (ou ne le seront plus dans un avenir proche) disponibles : un a fait faillite, l’autre a jugé que ce format n’était pas rentable, et un troisième doit republier le texte dans une autre collection.

Tout ça allié à des discussions passionnantes sur l’auto-édition et la nécessité pour les auteurs de récupérer un peu de poids dans la chaîne du livre m’ont poussée à de grandes réflexions sur comment et pourquoi je publiais. Alors je vais sans doute continuer à publier des textes à compte d’éditeur, mais je n’y mettrais plus toute mon énergie de façon exclusive. J’ai envie de diversifier, c’est à dire de publier aussi gratuitement en ligne, comme avant, voire d’auto-éditer certains textes, si je trouve le temps et l’énergie pour ça.

Dans cette optique, je me suis créé un compte Tipeee (vous savez, le site de mécénat participatif) qui a pour but de soutenir ma création dans son ensemble mais surtout, plus particulièrement cette année, de me permettre de publier gratuitement (sur Wattpad, notamment) une série de douze nouvelles.

Alors oui, j’étais censée en publier une par mois. Et on est fin mars, et il n’y en a qu’une en ligne. C’est que la vie s’en est mêlée.

J’ai perdu mon père mi-février, d’un cancer, bien moche et bien trop rapide.

J’ai passé plusieurs semaines chez ma mère, et entre mon propre chagrin et le sien que j’amortissais de mon mieux, autant vous dire que non seulement écrire mais aussi travailler s’est révélé à peu près impossible depuis un mois. Être freelance, c’est bien, ça permet de s’arrêter quand on en a besoin sans avoir à demander d’autorisation à quiconque. Sauf qu’ensuite, pour se remettre en selle, quand vous n’avez pas un patron et des collègues qui attendent votre retour, c’est compliqué.

Et pour l’écriture, c’est pareil. Je dois dire que ce n’est pas évident de trouver la motivation pour s’y remettre. Mais on me souffle à l’oreillette qu’il y a un camp NaNo qui commence bientôt… alors qui sait !

En tout cas, dresser ici une liste de ce que je veux faire dans les temps qui viennent, c’est un premier pas, parce que j’ai toujours eu besoin d’annoncer mes objectifs pour avoir une chance de les tenir.

En 2018, donc, je veux :

  • Retravailler et corriger mon roman
  • Écrire cette série de 12 nouvelles
  • Réfléchir sérieusement à l’auto-publication pour certains textes
  • Reprendre l’écriture de mon « Bildungsroman érotique »

Toutes les femmes que je connais

Je vois passer les hashtags #BalanceTonPorc, #MeToo, #MoiAussi, et je suis outrée par les réactions de certains hommes, qui viennent remettre en cause, traiter les femmes de menteuse, dire qu’elles exagèrent, ou les accusent de généraliser et de les faire se sentir mal, eux, pauvres hommes qui n’ont jamais violé/agressé/harcelé personne. Comme si nous devions nous excuser de ce que nous subissons, nous taire pour ne pas que eux se sentent coupables, que ce soit de leurs actions ou au contraire de leur inaction, de leur silence, de leur aveuglement.

Longtemps, je ne me suis pas sentie légitime à parler de la question des violences sexistes, je n’étais pas une victime, je ne pouvais pas parler à leur place.

Parce que non, je n’ai jamais été violée.
Mais tout le reste ? J’y ai eu droit.

10 ans
J’habite dans un village. C’est petit, il y a peu de circulation, les parents nous laissent jouer dehors tranquillement. Ce soir-là, je suis seule avec un ami et un garçon agité, souvent agressif, qui ne fait pas vraiment partie de mes amis, mais c’est un village : tous les gamins traînent plus ou moins ensemble. Il se met en tête qu’il veut voir mes seins, les toucher, m’embrasser. J’ai dix ans, je n’ai pas de seins. Je ne veux pas qu’il me touche. Je cours pour lui échapper. Il me rattrape. Je me débats. Lui échappe. Il me rattrape encore. Je ne sais plus comment ça finit. S’il parvient à ses fins ou non. Ce que je sais, c’est que mon ami ne fait rien pour me défendre. Ils font tous les deux comme si c’était un jeu, comme si c’était normal.
Je ne dis rien à mes parents. J’ai honte, je n’ose pas en parler, et j’ai peur qu’ils m’interdisent de sortir jouer dehors.

12 ans
C’est les vacances. Je suis dans un camping où mes parents reviennent tous les ans, donc j’y retrouve des amis. Cette année, un nouveau s’est joint au groupe. Il a quatorze ans, deux ans de plus que moi, et une rumeur prétend qu’il a couché avec une fille un peu auparavant dans l’été. Immédiatement, il déclare vouloir sortir avec moi. Je ne veux pas et le dis clairement. Tout le groupe fait pression sur moi pour que je sorte avec lui. Je tiens bon mais dois me trouver une excuse : comme il quitte le camping à la fin du weekend, je dis que « ça ne sert à rien » qu’on sorte ensemble pour si peu de temps. Il passe les deux jours suivants à me harceler pour que je sorte avec lui. Les autres jouent son jeu, essaient de me forcer à l’embrasser au détour de parties d’action/vérité, mais je tiens bon. La veille de son départ, il me prend par la main pour m’emmener un peu à l’écart. Pensant qu’il veut encore une fois me demander de sortir avec lui, je m’apprête à refuser une fois de plus. Il me fait asseoir, se place derrière moi et me renverse en arrière. Je suis tellement surprise que je ne peux rien faire et il fourre sa langue dans ma bouche. Je trouve la sensation dégueulasse. Je veux protester mais tous mes amis s’écrient « ah ben enfin ».
Je suis prise au piège : tout le monde pense que j’ai accepté de l’embrasser, alors maintenant, il me semble que je suis « obligée » de sortir avec lui. Je l’évite au maximum jusqu’à son départ, ce qui ne l’empêche pas de m’imposer encore ses baisers gluants. À un moment il déclare « j’adore sa petite langue qui s’agite, on a envie de la couper et de l’avaler ».

13 ans
Je promène mon chien à la tombée de la nuit. Dissimulé entre une poubelle et sa voiture, un mec me fait sursauter car je ne m’attends pas à sa présence. Et puis je réalise que son pantalon est sur ses chevilles. La bite à l’air, il me regarde fixement. J’ai super peur.
Je n’ose pas en parler à mes parents. J’ai peur qu’ils m’interdisent de promener le chien seule. Et puis j’ai honte de mettre des mots sur cette expérience. Ils sont un peu pudibonds et je ne sais juste pas comment leur dire qu’un homme s’est exhibé devant moi. Pendant des semaines, je n’ose plus passer devant cet endroit.

18 ans
Je vais voir un film seule dans un cinéma d’art et essai, l’après-midi. Un homme s’assied à côté, avec un siège vide intercalé.
Ma jupe est bizarre, elle n’arrête pas de glisser, je dois la remettre en place sans arrêt. Je commence à avoir un doute, mais je me dis que je suis parano. Et puis à un moment, je donne un coup rapide sur mon genou, comme pour tuer un moustique. Je frappe la main de l’autre, qui tire sur ma jupe depuis le début du film, et caresse le tissu si doucement que je ne le sentais presque pas. Je mets un siège de plus entre nous. Je ne vois pas le reste du film, je passe la séance à flipper. Je me dis que j’aurais dû partir tout de suite, mais maintenant je n’ose plus repasser sur le premier siège pour récupérer mes affaires. J’ai peur qu’il m’attende à la sortie, mais quand les lumières se rallument, il n’est plus là.
Je n’arrête pas d’aller au cinéma toute seule, mais désormais je fais gaffe à me placer sur la même rangée que d’autres femmes.

20 ans
C’est l’été, il fait très chaud, je dors nue. Je lis et mon chat couché à côté de moi se met à grogner/cracher, réaction totalement inédite. Je constate que la porte fenêtre qui donne sur le jardin est ouverte. Je pense que je l’ai mal fermée, qu’un courant d’air l’a ouverte. Je me lève, nue, dans la chambre en pleine lumière, pour aller la refermer. Après ça, il est tard, j’éteins la lumière pour dormir. Mon chat grogne à nouveau. La porte s’est rouverte et cette fois je sais que je l’ai bien fermée. Le coeur battant, je me redresse dans le noir. Je distingue la silhouette d’un homme accroupi, juste à l’entrée de ma chambre. J’enfile ma chemise de nuit dans le noir, et hésite un moment avant d’allumer la lumière. Je trouve, je ne sais pas comment, le courage de me lever pour aller fermer la porte. À clé cette fois.
Je suis terrifiée, mais cette fois je n’ai pas honte. Je vais réveiller mes parents pour leur raconter immédiatement ce qu’il s’est passé.

C’est pas exhaustif, loin de là, il y a bien sûr tout le harcèlement de rue, les mecs qui m’ont suivie jusque chez moi en pleine nuit, ceux qui à 3 ou 4 dans leur voiture, ont pilé et remonté la rue en marche arrière avant de rouler au ralenti à côté de moi en insistant pour que je monte avec eux, le coloc/proprio qui après m’avoir intentionnellement énervée « parce que ça l’amusait » me prenait dans ses bras « pour s’excuser », les mecs qui dans des bars ou dans des boîtes se sont frottés contre moi, m’ont embrassée sans mon consentement, les gamins qui s’amusaient à mettre des mains aux fesses dans les files du self, à soulever nos jupes…

J’ai souvent pensé à raconter ça et je ne l’ai pas fait, parce qu’il y a toujours cette part de gêne, et parce que encore une fois, j’avais l’impression de ne pas être une « vraie » victime, que je n’avais pas à me plaindre comparée à celles qui ont vécu bien pire.

Mais depuis deux jours, je vois passer les messages de ces types avec leurs « arrêtez de dire qu’il faut qu’on éduque nos fils, ça n’a rien à voir » et leurs « mais vous pourriez quand même dire qu’il y a des mecs bien aussi ».
Les gars : vous êtes tellement, mais tellement à côté de la plaque.
Plus de la moitié des agressions que je raconte se sont produites avant que je sois majeure, dès mes 10 ans, mais ce sur quoi je veux insister, c’est qu’une partie de mes agresseurs étaient des enfants, eux aussi. Les micro-agressions que je ne détaille pas, (mots vulgaires, attouchements, etc.) c’était en primaire et au collège. Au lycée, ils n’osaient plus, ils se rendaient compte que c’était trop limite. Les agresseurs avaient huit, dix, douze ou quatorze ans.
Alors si vous pensez que Weinstein c’est juste un pervers, que « les mecs » ne sont pas comme ça, que notre société dans son ensemble n’a pas un problème, il est temps de vous remettre en question.
Parce que les gamins qui m’agressaient n’étaient pas des pervers, des tarés, des cas isolés : ils étaient le produit d’une société sexiste, d’une éducation qui ne voit pas de problème à dire aux filles « tu dois faire attention à comment tu t’habilles, à ne pas attirer l’attention, etc. », mais qui ne sait pas dire aux garçons « tu dois respecter les filles ».

Auteurs assistés et utilité sociale

À dix jours du premier tour, j’avais envie de parler du fameux revenu universel autour duquel s’est pas mal cristallisée la campagne de Benoît Hamon. Alors, on va vite délaisser la campagne et ses candidats pour parler du revenu universel en théorie, parce que la proposition d’Hamon n’a plus grand chose d’universelle : soumis à conditions de revenus, c’est juste une nouvelle forme d’aides sociales. Qui à 600€ max par mois, ne sort pas réellement les gens de la pauvreté : rappelons que suivant comment il est calculé, le seuil de pauvreté en France est actuellement fixé autour de 800 ou 1000 €.

Je ne vais pas non plus expliquer ce qu’est le revenu universel, comment ça marche, etc. Je vais juste répondre à cette critique qui (à part celle sur le financement) est sans doute la plus fréquente et me fait bondir à chaque fois. Parce que la critique sur le financement, c’est une critique sur la forme, les conditions de réalisation d’une telle mesure. Admettons.  Y a des choses à y répondre, mais d’autres l’ont fait mieux que moi. Je vous laisse chercher. Alors que cette critique-là s’en prend directement au fond : le revenu universel c’est pas bien parce que plus personne ne ferait rien.

« Une France d’assistés ? »

Les gens qui émettent cette critique n’ont visiblement pas très haute opinion de leurs contemporains, et en tant qu’humaine, je me sens un peu insultée. Donc voilà. J’y réponds. Lire la suite

NaNo 2016 : L’attaque de l’IRL

NaNoWriMo 2016

Semaine 1 : Lancement et calculs d’apothicaires
Semaine 2 : Reprendre un vieux projet
Semaine 3 : Coup de mou
Semaine 4 : L’attaque de l’IRL
Décembre : Bilan

Bon, j’avais déjà un programme bien chargé pour le mois de novembre, mais la vraie vie me rattrape, surtout côté boulot où je viens de me voir confier une nouvelle mission de correction et comme je commence tout juste dans ce job, j’avais pas trop la possibilité de dire non. Ça me prend beaucoup de temps, qui plus est du temps derrière mon écran où je dois être super super concentrée. C’est assez épuisant. Autrement dit, une fois que j’ai fini mes quelques 6h de correction par jour, j’ai le cerveau un peu vidé, et me mettre à écrire est bien difficile.

Du coup, j’ai à peine progressé de 4K en une semaine, c’est assez piteux. MAIS, j’ai délaissé un temps mon roman (parce que j’en avais marre) et j’ai écrit une petite nouvelle de 3K qui est bouclée, quasi prête à être envoyée, donc bon, je continue à me sentir productive, c’est cool.

À partir de maintenant, l’objectif pour moi c’est de finir ce roman, je pense que c’est possible en peut-être 5 à 10K supplémentaire. Il reste une semaine de NaNo, ça devrait être possible, il faut juste que je continue à être motivée. Tant pis pour les 50K pour cette année. (Sachant qu’à côté de ça, la traduction sur laquelle je bosse est déjà à 48K depuis le début du mois, donc je n’ai pas démérité, hein.)

Bienvenue !

Bonjour !

Bienvenue sur notre blog, le blog de Chloé et Viviane Faure ! Pour en savoir un peu plus sur nous, vous pouvez jeter un œil ici.

Si le titre du blog vous laisse perplexe, d’accord, je vous l’accorde, c’est peut-être pas le jeu de mots du siècle. Mais c’est déjà dur de se mettre d’accord avec soi-même, en ce qui concerne les titres, parfois, alors je vous laisse imaginer à deux… Cela dit, un jeu de  mots sur métaphore, la figure de style par excellence, pour un blog littéraire, au final, c’est plutôt sympa, non ? Et puis méta, c’est le préfixe grec qu’on utilise pour donner l’idée de « autour », « à propos de ». Alors, « autour de Faure », c’est pas plus bête qu’autre chose pour le blog de deux filles qui partagent ce nom de famille…

La question qui vous intéresse, c’est sûrement « de quoi il va parler, ce blog ? »

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Photo par Carli Jean Miller

Bon alors, déjà, vous êtes sur le blog de deux auteures qui sont tout doucement en train de faire la transition entre « auteur amateur » et « auteur publié ». Alors vous pouvez être sûrs qu’on va vous parler d’écriture en général, et de nos textes en particulier… Et puis, comme l’un ne va pas sans l’autre, on va vous parler de (nos) lecture(s), aussi. Mais pas que !… On a aussi envie de vous parler de traduction, de romance, de féminisme, d’étymologie, et de plein d’autres choses encore !

N’hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires pour échanger avec nous, en attendant qu’on vous remplisse ce blog de dizaines d’articles. Bien entendu, vous pouvez également nous proposer des partenariats avec vos propres blogs littéraires.