Lecture : À un stade du plaisir, Valéry K Baran

Opération séduction chez HQN à l’occasion de la coupe du monde de rugby avec toute une collection de courts romans remplis de beaux rugbymen.

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Alors, quand j’ai entendu associer les mots littérature érotique et rugby, des images de certains calendriers me sont revenues en mémoire et je me suis dit que c’était le genre de sujet parfait pour du M/M steamy hot. Je m’attendais donc à ce que plusieurs des novellas proposées appartiennent à ce genre. Je me suis d’abord jetée sur celle de Valéry K. Baran parce que c’est une auteure que je connais et apprécie, avec l’intention de compléter cette chronique avec d’autres textes 100% sexy rugby en mode M/M. Mais à ma grande surprise, celui de Valéry est le seul. J’ai été un peu déçue parce qu’à mon avis le sujet avait énormément de potentiel en M/M mais bon, la nouvelle de Valéry est vraiment bonne, donc je suis contente quand même.

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Elle est construite de façon intéressante avec toute une série de flash-backs qui permettent de démarrer dans le vif de l’action et puis de présenter les personnages au fur et à mesure. Ça permet aussi de balancer agréablement les scènes chaudes avec l’intrigue, de créer une progression dans le côté sexy sans jamais qu’il y ait de lassitude pour autant.

Les personnages sont bien construits, avec un background intelligemment posé – même s’il est évidemment plus développé pour Josh, le personnage principal, que pour son partenaire, Damien – des motivations cohérentes et des contradictions qui les rendent humains, réels. Et en seulement 75 pages, Valéry parvient à faire évoluer et grandir son héros, de façon crédible. C’est d’ailleurs un des thèmes principaux du texte : un tout jeune homme qui apprend à apprivoiser sa sexualité. On part donc d’un perso violent, impulsif et quand même pas mal macho et c’est un plaisir de voir Valéry dérouler le fil de son histoire, pour nous montrer d’abord ce qui a fait qu’il s’est construit ainsi et comment il va parvenir à dépasser ses réticences et vivre vraiment qui il est.

Forcément, tout ça donne pas mal de tensions, de non-dits et de violence entre les deux héros et la nouvelle s’ouvre sur une scène de bagarre qui mène à du sexe. Alors voilà, tout ça c’est des thèmes que j’aime beaucoup mais qui, mal traités, peuvent donner des trucs assez catastrophiques. Heureusement, il n’en est rien dans cette nouvelle et Valéry mène le sujet de main de maître. Oui, il y a un mélange de sexe et de violence, des frustrations qui prennent le pas sur la raison, mais ce n’est pas malsain au sens où le personnage se rend immédiatement compte qu’il y a un problème avec sa façon d’agir, et travaille sur lui-même pour le régler.

Enfin, je m’attendais un peu à ce que le rugby ne soit qu’un décor un peu accessoire, une simple toile de fond pour raconter une histoire hot. Ça ne me dérangeait pas car je ne suis pas une grande fan de sport, mais Valéry m’a forcée à me prendre au jeu, à m’intéresser aux termes techniques et à vouloir suivre la trajectoire de ces jeunes joueurs, pas seulement sur le plan de leur vie sentimentale mais aussi en ce qui concerne leur carrière.

Lecture : En plein cœur, Anne Rossi

Anne Rossi est une auteure dont je vous ai déjà parlé. Notamment, parce qu’une de ses nouvelles apparaissait dans l’anthologie Nouvelles do Brasil, d’HQN. Anne est une auteure multi-genres que je retrouve toujours avec plaisir, que ce soit pour de l’historique, du M/M, du new adult ou, comme c’est le cas pour le titre dont je vous parle aujourd’hui, de l’urban fantasy, avec une nouvelle publication chez HQN.

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Lecture : Nouvelles do Brasil

J’ai déjà eu l’occasion de vous parler d’HQN, la collection numérique d’Harlequin, entièrement dédiée aux auteurs francophones.

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Évidemment, présenter des livres numériques à un salon physique, ce n’est pas facile, du coup, pour le salon du livre de Paris, HQN a sorti une anthologie papier, demandant à huit de ses auteurs d’écrire une nouvelle sur le Brésil, thème de ce salon. Moi, cette antho elle me tentait bien, parce qu’il y a deux auteures que je connais et apprécie dedans, et aussi d’autres auteurs que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire mais que je croise de temps en temps sur facebook ou la blogosphère. Du coup j’étais curieuse. Lire la suite

Lecture : Le choix de Pénélope, Marie Lerouge

J’avais lu il y a quelques temps La valse des sentiments, le premier livre de Marie Lerouge paru chez HQN. Ça m’avait plu, du coup, comme on me proposait de chroniquer son nouveau roman, Le choix de Pénélope, je me suis empressée d’accepter. Je suis cependant un peu plus mitigée sur ce livre.

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L’homme assis et la femme-oiseau

De ce que l’auteure en disait, je pensais que ce serait une romance centrée sur le handicap du héros et les difficultés qui en découlent. Or j’ai eu l’impression qu’on restait toujours à la surface du sujet. Pas que ce soit jamais abordé, hein : c’est là pour la première nuit d’amour des protagonistes, le fait que Simon voyage difficilement… Mais je sais pas, il manquait quelque chose pour que je ressente vraiment sa condition. La plupart du temps, je l’oubliais — c’était peut-être le souhait de l’auteur, me direz-vous. Et puis j’ai trouvé que l’euphémisme « homme assis » revenait un peu trop souvent, qu’il poétisait un peu trop un truc qui l’est pas des masses.
En fait, j’aurais compris s’il avait été employé exclusivement quand on est du point de vue de Pénélope, parce que c’est ainsi qu’elle le voit : non pas une personne handicapée, mais simplement un homme qu’elle aime et qui se trouve être assis. Fort bien. Mais du coup, comme l’expression revient alors qu’on est du point de vue d’autres personnages — j’ai souvenir que c’est le cas avec le père de Pénélope, notamment — jai trouvé que ca en perdait un peu de sa force.

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Lecture : La valse des sentiments, Marie Lerouge

Quand j’ai commencé à me dire que ça pourrait être cool de publier mes propres histoires, et de sortir du cocon douillet de la fanfiction, j’ai essayé de trouver des éditeurs qui correspondraient à ce que j’écrivais, c’est à dire de la romance. Evidemment, le grand leader du genre était bien sûr Harlequin. Mais à l’époque, ils ne publiaient que des traductions d’oeuvres anglophones. Grosso modo, personne ne publiait de romance francophone. Les choses ont bien changé depuis, avec pas mal d’éditeurs, numériques et/ou papier qui se sont spécialisés dans le genre – notamment Láska, chez qui j’ai publié mes premiers textes. Et Harlequin a suivi le mouvement, avec la collection HQN, entièrement réservée aux auteurs francophones. (A noter que, contrairement à ce à quoi Harlequin nous a habitués, HQN s’ouvre à d’autres genres que la romance.)

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Du coup, j’étais pas mal curieuse de lire ce qui se faisait chez eux, et l’occasion m’en a été donnée grâce à Marie Lerouge et les responsables du service presse HQN, que je remercie. Marie Lerouge est l’auteure de La valse des sentiments. J’ai tout de suite flashé sur la couv’ quand je l’ai vue défiler dans mon feeds facebook, et c’est comme ça que je suis rentrée en contact avec l’auteure.

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L’histoire en quelques mots…
Clara est une jeune violoniste, au tout début de sa carrière qui s’annonce brillante. A un concert dans sa ville d’origine, Strasbourg, elle rencontre Tristan un industriel complètement néophyte en matière de musique, mais qui tombe sous le charme de la jolie violoniste. Le coup de foudre est réciproque. Mais Clara doit partir pour Paris, où elle va intégrer une école prestigieuse. Leur relation tiendra-t-elle le choc de la distance ? C’est toute la question de ce roman. Lire la suite