Le million : Quinze romans en un an !

L’année dernière, en faisant mon bilan d’écriture de 2019 j’enregistrais 477 000 mots dans l’année et je me fixais comme objectif de passer la barre des 500 000. Eh bien, mes amis, cet objectif a été littéralement explosé.

En effet, j’ai traduit cette année pas moins de 15 romans, 1 nouvelle, et quelques fragments de fanfiction. Tout ça mis bout à bout nous amène au chiffre incroyable de 1 122 000 mots traduits cette année. Plus d’un millions de mots ! C’est juste énorme. Bon, forcément, ça veut dire qu’à côté de ça, j’ai très peu écrit, à peine 7 000 mots dans l’année. Et ces 7 000 mots, c’était uniquement de la fanfic, mais très honnêtement, ça me convient : si j’arrive à gagner ma vie en tant que traductrice littéraire, l’écriture, ça devient une activité de pur loisir, et donc j’écris ce qui me fait plaisir, quand et si ça me fait plaisir. Si je préfère dessiner, regarder une série ou me balader, c’est parfaitement acceptable, pas de pression* de ce côté-là.

Le planning qui se dessine pour 2021 risque de pas mal ressembler à celui de l’année écoulée, car j’ai a priori, rien qu’avec les suites de séries déjà entamées, 10 traductions de prévues, et ça serait étonnant qu’il ne s’en rajoute pas…

Dans l’idéal, j’aimerais bien finir un projet de trad de fanfiction, il doit rester 50 à 60 000 mots dessus. Ayant fait 45 000 mots de fanfic en 2020, ça devrait être possible de caser ça à un moment donné. 🙂


* J’ai toujours un compte Tipeee d’ouvert : même si je ne me mets pas de pression pour produire du nouveau contenu cette année (en dehors de la trad de cette fic que j’aimerais bien finir, donc), je compte bien continuer à en publier : j’ai toujours un roman quasi complet, Un semestre à Reykjavik, qui attend d’être posté. Je vais d’ailleurs m’y remettre incessamment sous peu : j’ai malheureusement dû laisser à l’abandon mes comptes sur Wattpad, HPF et autres au cours des deux derniers mois car j’avais plein de trads à boucler en même temps avant la fin de l’année, mais je vais pouvoir reprendre un rythme normal en janvier !
(Si jamais un jour je me rends compte que je ne produis ni ne poste plus de nouveau contenu gratuit, je supprimerai/suspendrai mon compte Tipeee.)

Bilan d’écriture 2019

Nous revoilà à ce moment de l’année et je me rends compte que je n’ai rien posté sur ce blog depuis un an, gloups. Ça ne va pas m’empêcher de faire mon petit bilan chiffré de cette année d’écriture, c’est beaucoup trop jouissif pour s’en priver.

Comme l’an dernier, j’ai traduit 5 romans cette année, mais comme ils étaient nettement plus longs, ça m’amène à 443 000 mots traduits, presque mon record. Et le record est largement dépassé si on y ajoute les 20 000 mots que j’ai traduits en fanfiction.

Côté écriture c’est à la baisse avec une production de seulement 14 000 mots cette année.
Je m’étais inscrite pour faire le NaNo, mais entre le nouveau site qui ne favorisait pas autant l’émulation que l’ancien, le début du mois de novembre où j’étais super prise par mon asso, et la suite du mois où j’ai décroché un nouveau boulot (en traduction commerciale, ces mots-là ne sont pas comptés ici) qui m’a pris énormément de temps, j’ai vite abandonné.

Côté publication, deux nouvelles sont parues chez la Musardine, Saccage (20 histoires érotiques écrites par des femmes) et Orgasme en lac majeur (20 histoires de sexe au soleil). Sinon, j’ai récupéré mes droits sur mes textes publiés chez Láska, il va falloir que je réfléchisse sérieusement à ce que j’en fais. Mon ancienne éditrice m’a soufflé une piste, mais j’aimerais bien aussi auto-éditer certaines choses, au moins pour voir ce que ça donne. Il faut que je me trouve du temps pour plancher sérieusement sur la question.

Bref, avec un total de 477 000 mots, 2019 aura été mon année la plus productive ever. Visons les 500K pour 2020, ça serait classe. 😀

Bilan écriture 2019

Bilan d’écriture 2018

2018 a été une année difficile sur le plan personnel, et ça a impacté ma créativité, mais je me suis quand même bien rattrapée en fin d’année. Par rapport aux années précédentes, j’ai davantage écrit pour me faire plaisir et moins pour publier, ce qui se marque par un retour à la fanfiction, et notamment à la traduction de fanfictions.

Côté écriture, j’ai un peu avancé deux anciens projets (Coralie et Paula), et j’en ai lancé un troisième en octobre. À la base, ça devait juste être une nouvelle autour de 3K, mais au final, je suis à 15 pour le moment et c’est pas fini. Comme j’avais prévu un texte court à la base, ça m’a obligé à revenir en arrière et le réécrire en grande partie, parce que je n’avais pas assez fouillé le caractère de mes personnages. En 2019, mon projet prioritaire sera donc de venir à bout de ce texte et de le publier, très probablement en auto-édition.

Je me suis fait plaisir en écrivant 3 OS (dont deux qui se suivent) en fanfiction. Franchement, quand je bloque sur l’écriture, la fanfic c’est l’idéal pour me remettre dans le bain sans avoir l’impression de bosser.

Et puis j’ai traduit 5 romans dans l’année, presque un tous les 2 mois, mais comme certains étaient courts, cette stat-là a bien baissé par rapport à l’an dernier. Mais j’ai fait davantage de suivi éditorial, donc j’ai pas chômé non plus, hein. ^^

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En chiffres, j’ai :

  • Écrit 23 500 mots en original et 17 500 en fanfiction, soit 41K en tout
  • Traduit 86 500 mots en fanfiction et 309 000 en romans pour des ME, soit 395,5K
  • Pour une production totale de 436 500 mots cette année.

Nano 2018 : Bilan

Quelques jours avant le début du mois de novembre, après avoir vaguement joué avec l’idée de raviver l’un ou l’autre de mes projets pour l’occasion, mais en partant toujours du principe que « Non, j’aurais pas le temps », j’ai finalement décidé de m’inscrire pour le NaNoWriMo. Pas pour un projet d’écriture perso, mais pour la traduction d’une fanfiction dans laquelle je me suis lancée en janvier dernier et qui n’avançait pas : en 10 mois, j’avais à peine traduit 16 000 mots. Sachant que le texte complet devrait totaliser dans les 120 ou 130K, autant dire que je n’étais pas arrivée.

Je me suis donc dit que ça permettrait de me donner un petit coup de boost. C’est la première fois depuis que je fais de la traduction littéraire pour des éditeurs que je me lance dans un gros volume de trad perso à côté, en même temps. D’habitude, quand j’ai fait mon quota de traduction rétribuée du jour, j’arrive pas à trouver la motivation de continuer en mode loisir. Et ce mois-ci, bah… ça a fonctionné.

C’est peut-être dû au fait que les deux textes que je traduisais étaient écrits dans des styles très différents. Ou au fait que je me sois imposé des horaires stricts pour ma traduction rémunérée : interdiction d’y toucher après le dîner et le week-end. En tout cas, j’ai réussi à traduire 55K pour le boulot, et à trouver suffisamment de temps libre pour faire 60K sur mon projet NaNo. (Non, je n’ai pas mis plus d’énergie sur le NaNo que le boulot, je me suis mise à la trad de ce roman le 12 novembre seulement, avant ça, je travaillais sur une correction).

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Ce qui fait… 115K de trad dans le mois, c’est un record en ce qui me concerne ! ^^
Et le plus beau dans tout ça, c’est qu’à côté de ça, je me suis quand même forcée à écrire, même un tout petit peu, tous les jours, et j’ai tenu cette résolution-là aussi. Je m’étais fixée un objectif de 5000 mots sur le mois, et là aussi j’ai dépassé, avec un peu plus de 7000.

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Bref, je suis très heureuse, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas été aussi productive et j’ai réussi à me prouver que je pouvais continuer à écrire et mener mes projets persos à côté de mon activité pro, même si les deux sont très proches. Il faut juste de l’organisation et de la discipline.

Après, je ne pense pas pouvoir tenir ce rythme sur le long terme, parce que bon, c’est bien aussi d’avoir d’autres loisirs que l’écriture/la traduction et que mon amoureux aimerait bien me voir décoller un peu plus de mon écran.

(Nan, en vrai, ce mois-ci on a été deux fois à des ciné-clubs, on a visité deux musées et une expo, et on a invité – et j’ai cuisiné – 12 personnes à dîner, donc ça va, j’ai quand même réussi à faire des choses à côté. )

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Le jour en orange ? Un ciné-club qui s’est fini plus tard que prévu.

Mon secret pour toute cette productivité ? J’ai bloqué YouTube tout le mois avec ColdTurkey (À la base, c’était une erreur, mais chut.)

Du coup, en décembre, outre ma trad pour le boulot, je vais avant tout continuer d’écrire sur Le mari d’Hélène – oui, j’ai commencé un nouveau texte plutôt que de poursuivre les nombreuses histoires inachevées en cours. -.-

Dans l’idéal, je continuerai à avancer sur Tatoué sur mon cœur (la fanfic NaNo), mais telle que je me connais, je risque d’arriver en rade de chapitres à poster vers avril mai et ça se résoudra avec un petit Camp NaNo…

Auteurs assistés et utilité sociale

À dix jours du premier tour, j’avais envie de parler du fameux revenu universel autour duquel s’est pas mal cristallisée la campagne de Benoît Hamon. Alors, on va vite délaisser la campagne et ses candidats pour parler du revenu universel en théorie, parce que la proposition d’Hamon n’a plus grand chose d’universelle : soumis à conditions de revenus, c’est juste une nouvelle forme d’aides sociales. Qui à 600€ max par mois, ne sort pas réellement les gens de la pauvreté : rappelons que suivant comment il est calculé, le seuil de pauvreté en France est actuellement fixé autour de 800 ou 1000 €.

Je ne vais pas non plus expliquer ce qu’est le revenu universel, comment ça marche, etc. Je vais juste répondre à cette critique qui (à part celle sur le financement) est sans doute la plus fréquente et me fait bondir à chaque fois. Parce que la critique sur le financement, c’est une critique sur la forme, les conditions de réalisation d’une telle mesure. Admettons.  Y a des choses à y répondre, mais d’autres l’ont fait mieux que moi. Je vous laisse chercher. Alors que cette critique-là s’en prend directement au fond : le revenu universel c’est pas bien parce que plus personne ne ferait rien.

« Une France d’assistés ? »

Les gens qui émettent cette critique n’ont visiblement pas très haute opinion de leurs contemporains, et en tant qu’humaine, je me sens un peu insultée. Donc voilà. J’y réponds. Lire la suite

« L’érotique, c’est facile »

Il y a quelques temps, j’ai eu la chance de participer à un atelier d’écriture en anglais. En se présentant aux autres auteurs, la même question revenait : dans quel(s) genre(s) écrivait-on ? Comme j’écris un peu de tout, je me suis amusée à varier les réponses suivant mes interlocuteurs : « de la SF », « de la fantasy », « de la romance », « de l’érotique ». Si les deux premières obtenaient comme réaction un « ah cool » souvent suivi d’un « moi aussi », indiquer que j’écrivais de la romance me valait un « oh, c’est pas trop mon genre, mais bon… » auquel je dois dire que je m’attendais. En fait, la réaction qui m’a le plus étonnée, a été celle qui suivait mon aveu d’être une auteure d’érotique : « de l’érotique, ah oui, c’est facile, ça. Et puis ça rapporte. » Étonnée, et un peu vexée, il faut bien l’admettre.

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Moi c’est plutôt dans les factures, que je nage, hein.

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2016 : mon année d’écriture

Cette année, j’ai eu l’occasion de participer à des ateliers d’écriture en anglais. Ça faisait plusieurs années que je n’avais pas écrit en anglais et c’était une expérience plaisante. Évidemment, c’est un peu plus compliqué d’écrire dans une langue qui n’est pas sa langue maternelle, et d’un autre côté, comme ça laisse un peu moins de choix, ça facilite les choses en cela qu’on est obligé d’aller à l’essentiel. J’ai écrit quelques nouvelles, principalement de la SF et de la fantasy – pour le moment, je n’ai encore jamais vraiment écrit de romance ou d’érotique en anglais – dont je suis assez satisfaite. Je n’ai à l’heure actuelle pas de projet de publication avec ces textes, je les ai surtout écrits pour moi, pour me prouver que je pouvais le faire. Lire la suite

NaNo 2016 : Bilan

NaNoWriMo 2016

Semaine 1 : Lancement et calculs d’apothicaires
Semaine 2 : Reprendre un vieux projet
Semaine 3 : Coup de mou
Semaine 4 : L’attaque de l’IRL
Décembre : Bilan

C’était mon sixième NaNo cette année, et c’est la première fois que je ne suis pas allée au bout du challenge. Enfin, tout est relatif, parce que c’est probablement le mois de novembre le plus productif que j’ai jamais eu : j’ai juste décidé de ne pas compter mes traductions cette année, comme je le faisais les précédentes.

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J’ai donc quand même écrit un peu plus de 24 000 mots et traduit 60 000 mots. Avec un total de 84 000 mots dans le mois, il n’y a pas de quoi avoir honte, mais je n’ai pas rempli mon but premier, qui était de finir le premier jet de mon roman. Dans l’idéal, je m’y remettrais ces jours-ci, mais là j’ai peu de motivation pour ça. Cela dit, le texte total fait maintenant 40 000 mots et mon intrigue a bien progressé. Il me faut juste trouver le bon moment pour écrire la suite (et fin).

J’ai aussi écrit une nouvelle que j’ai bouclée, relue, envoyée. Donc ça a quand même été un mois productif. Quant à ma traduction, j’aurais voulu la finir aussi ce mois-là, mais c’était un long roman, et ça n’a pas été possible. Je suis en train d’y mettre la dernière main ces jours-ci.

J’aurais pu faire mieux, mais vers la moitié du mois, j’ai eu beaucoup de boulot, une mission très prenante et imprévue, et j’ai pas eu l’énergie de continuer au même rythme qu’au début. Ça se voit bien dans mes stats : si j’avais continué avec la courbe que j’avais au début, j’aurais probablement pu boucler mon roman.

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Et puis sur les trois derniers jours, je me suis dit, « oh allez, soyons fous, je me mets sur ma trad en mode grosse furieuse et je finis au moins ça ». Il restait à peu près 25 000 mots dessus, et je les aurais du coup comptés pour mon NaNo. Ça aurait pu marcher, sauf que j’ai eu l’opportunité de partir en mini-vacances avec mon amoureux juste sur ces trois jours-là, et que comme on ne peut pas partir à Noël, j’aurais quand même trouvé ça très dommage de décliner juste pour le « plaisir » de m’enfermer dans ma chambre pendant trois jours et de bosser comme une acharnée.

Je sais que j’aurais pu le faire si j’étais restée : j’ai déjà réussi ce genre de challenge. Mais prendre des vacances, c’est important aussi. Au final, je n’ai presque pas de regrets. Juste, si j’avais su dès le début du mois que j’aurais cette grosse charge de travail la troisième semaine et qu’ensuite je partirais sur la fin du mois, j’aurais peut-être mis un gros coup de fouet au début. Mais bon, dans l’ensemble, je suis quand même contente de mon mois de novembre.

NaNo 2016 : reprendre un vieux projet

NaNoWriMo 2016

Semaine 1 : Lancement et calculs d’apothicaires
Semaine 2 : Reprendre un vieux projet
Semaine 3 : Coup de mou
Semaine 4 : L’attaque de l’IRL
Décembre : Bilan

Pour ce NaNo, mon objectif principal était de reprendre (et si possible finir !) un roman commencé à l’occasion du NaNo 2013, et poursuivi lors du NaNo 2015. C’est une romance M/F qui se passe dans le milieu étudiant, entre Erasmus et rock.

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Mon héroïne telle que je l’imagine. © Miobi sur DA.

En 2013, j’avais attaqué ce texte vers la fin du mois, et quand j’étais parvenue à la barre fatidique des 50K, la fatigue l’avait emporté, ma motivation avait lâché, et je n’avais pas continué à écrire en décembre. Ensuite de quoi, j’ai peut-être tenté de reprendre quelques fois, mais jamais plus de quelques centaines de mots à chaque fois. Il est très dur pour moi de rester motivée pour écrire sur un texte long quand je n’ai pas de deadline pour le finir, et c’est pour ça que quelque chose comme NaNo est une impulsion formidable pour moi.

Et donc, l’année dernière j’avais été déterrer mon texte qui en était environ à 10K, et j’étais bien partie, j’écrivais régulièrement et tout. Sauf que j’y avais à peine ajouté 10K lorsque les attentas du 13 novembre se produisirent, et suite à ça, je me suis pris un bon gros writer’s block. Notamment, écrire quelque chose comme une petite romance mignonne me semblait complètement futile, décalé. J’y arrivais plus.

Et je dois avouer que c’était assez sinistre, en rouvrant le document, de voir que sur les derniers paragraphes, j’écrivais à peine 100 à 200 mots par jour. (Je surligne la phrase avec laquelle j’attaque la journée, notamment en période de NaNo, pour voir combien j’écris par jour).

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Et puis là, j’ai repris mon texte avec plaisir, et même si j’ai du mal à faire mes 1667 mots tous les jours (parce que je bosse dur sur une trad à côté) et que j’ai pris du retard, j’avance quand même. Je suis presque à 10K, ce qui est autant que ce que j’ai écrit en 2013 et 2015, et qui amène mon roman à 30K au total. Jamais été aussi près de la fin, hein !

Sauf que depuis ce matin, les nouvelles du monde m’ont de nouveau remis un bon coup au moral, et je sais pas trop comment je vais faire pour continuer à écrire ma petite romance futile… 😦

NaNo 2016 : lancement et calculs d’apothicaire

NaNoWriMo 2016

Semaine 1 : Lancement et calculs d’apothicaires
Semaine 2 : Reprendre un vieux projet
Semaine 3 : Coup de mou
Semaine 4 : L’attaque de l’IRL
Décembre : Bilan

Et nous voilà le 2 novembre, c’est à dire que NaNoWriMo, le fameux challenge d’écriture, a commencé hier. Je ne vous fais pas un rappel de ce que c’est, il y a des articles absolument partout sur la toile qui expliquent le principe.

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J’ai fait NaNo tous les ans depuis 2010 à l’exception de 2012 où je m’étais persuadée que j’avais trop de trucs à gérer dans ma vie IRL et qu’il valait mieux que je me concentre sur ça. Sauf qu’à l’issue du mois de novembre, j’ai eu l’impression d’avoir perdu mon temps, et que j’aurais été bien plus productive si j’avais participé au NaNo. Donc, oui, j’ai regretté d’avoir déclaré forfait avant même de commencer cette année-là. Et je me suis promis que désormais, je ne me laisserais plus avoir par le « oh, non, cette année, je le sens pas, j’ai trop de travail ». Si je ne le fais pas, ce doit être parce que je n’en ai pas envie, et pas parce que j’ai peur de ne pas réussi à m’organiser.

Et justement, cette année ne s’annonce pas facile. Les années précédentes, j’ai souvent transformé mon NaNo, entièrement ou partiellement, en NaNo de traduction plutôt que NaNo d’écriture. Mais comme depuis quelques mois, la traduction/correction est devenue mon activité à temps plein, il me semble que ce serait un peu « tricher » que de continuer à faire ça. Je veux dire, traduire 50K par mois est désormais quelque chose que je fais couramment, donc ça n’est plus vraiment un challenge.

Et donc pour cette année, mon objectif ultime serait qu’à côté de mon planning de traduction déjà bien chargé, j’écrive 50K sur mes projets à moi.
Sinon, je réfléchis à une façon de « convertir » mes mots traduits pour que ça garde un côté challenge. Mettons que traduire soit trois fois plus « facile » (c’est pas exactement le bon mot, mais bon) pour moi que d’écrire, on pourrait se dire que 3K traduits valent 1K écrit.

Et hier, j’ai précisément traduit 3K et écrit 690 mots. Donc si on fait 3000/3+690, on arrive à 1690, un peu plus que les 1667 mots par jour réglementaires. Oui, c’est des calculs d’apothicaire. Mais tant que ça me permet de rester motivée et productive, c’est ça qui compte.